Introduction Je suis maître de ma vie - Par Anne-Gaëlle Valmy

Introduction Je suis maître de ma vie - Par Anne-Gaëlle Valmy

INTRODUCTION

 

Ce qu’il manque à chaque être désireux d’évolution, de changement, de transformation et de réalisation, c’est la confiance : la confiance en soi, mais aussi en l’Univers. Écris-le en grandes lettres : LE MANQUE DE CONFIANCE EN SOI N’EST PAS NORMAL. Il t’empêche de te réaliser. Ta confiance en toi est ensevelie sous une montagne de déchets égotiques : les peurs, les doutes et les blessures intérieures que tu entretiens depuis ton enfance. Par manque de confiance en toi, tu es habité par la peur du changement, du jugement et du regard des autres. Tu as peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas satisfaire et de ne pas plaire. Tu vis dans la peur de l’échec, pensant à tort que tu y es prédestiné.

Peut-être n’oses-tu pas être pleinement toi-même cultivant la croyance que tu es trop ceci ou pas assez cela ? Et si je te disais qu’il est possible de faire voler en éclat les étiquettes, les injonctions et les conditionnements vécus et imposés à toi ? Le but est de découvrir ta vraie nature et d’embrasser ta véritable identité. Tu souhaites retrouver la paix intérieure et ainsi te faire pleinement confiance dans tes pensées, tes paroles, tes actions et tes choix. Tu souhaites accéder à l’abondance et au courage de prendre un chemin qui te ressemble davantage.

Vois ta confiance comme une perle à l’intérieur d’un coquillage caché dans un coffre enseveli sous ces déchets égotiques. Comment faire pour déterrer ce trésor ? Cet ouvrage se veut être une boîte à outils, un guide, un manuel pratique pour retrouver le chemin de la confiance en soi et révéler au grand jour les trésors que tu caches en toi. Ne cherche pas cette confiance à l’extérieur, dans l’approbation, la reconnaissance et l’amour des autres. Elle se cache ici même en toi, au plus profond, tel un trésor. Cette chasse au trésor est un parcours initiatique, tu voyageras de découverte en découverte à l’intérieur de toi grâce à un travail d’introspection. Celle-ci te permettra de prendre conscience des couches de déchets égotiques qui recouvrent ton véritable trésor et de les ôter un à un, petit à petit, à ton rythme, progressivement, étape par étape, afin de laisser apparaître tes qualités, tes forces et tes talents. Découvrant ta nature véritable, tu sauras mieux discriminer le vrai du faux, laisser aller ce qui ne te convient plus et accueillir le nouveau dans ta vie. Ce changement de paradigme s’accompagne de la découverte de tes richesses intérieures que je t’invite à cultiver au quotidien : le lâcher-prise, l’acceptation, la bienveillance, l’amour de soi, le bonheur, la résilience et le courage pour ne citer que celles-là. Toutes les réponses sont en toi, je t’invite à les découvrir. 

Le manque de confiance paralyse ton être dans son élévation et tant et aussi longtemps que tu t’identifieras à tes expériences passées et à ton conditionnement, que tu garderas ouvertes tes blessures intérieures et que tu entretiendras tes peurs et tes doutes, tes fausses croyances et tes pensées limitantes, tu ne parviendras pas au lâcher-prise qui mène à la paix intérieure et à la confiance en soi. Le chemin de l’éveil, tu l’as entrepris au moment où tu as pris la décision de t’incarner sur cette Terre dans ce corps physique au sein de ta famille actuelle, dans ton pays de naissance et à cette époque précise. Écris-le : « j’ai choisi mon incarnation, j’ai choisi ma famille, mon pays, cette époque et ces conditions de départ ». Cette puissante affirmation te permet de reprendre les rênes de ta propre vie de manière pleinement responsable. Tu es responsable de restaurer la confiance perdue, celle que tu avais intacte à ta naissance. Tu as choisi de vivre cette expérience de vie pour redécouvrir tes richesses intérieures. Puisse ton chemin de l’éveil être rempli de lumière, de paix et d’amour. Puisses-tu être bienveillant envers toi-même et t’autoriser à reconquérir ta confiance. Puisses-tu découvrir avec enthousiasme tes richesses intérieures et les cultiver afin qu’elles grandissent en toi te conduisant ainsi vers une meilleure version de toi-même.

 

Avertissement. 

Il est faux de croire que le simple fait de se procurer cet ouvrage réglera à coup sûr le manque de confiance en soi. Retrouver la confiance en soi demande un effort, une discipline, du temps et de la patience. Il s’agit là d’un outil au même titre qu’un marteau pour bâtir une maison. Le marteau n’est pas la maison : se procurer un marteau et s’attendre à obtenir la maison dans la foulée est grotesque. L’outil permet de bâtir, tu es responsable de te retrousser les manches et de démarrer le travail de bâtisseur.

Cet ouvrage se veut être un parcours initiatique. Tu es invité à cheminer pas à pas, une marche à la fois. Il est suggéré de réaliser chaque apprentissage offert ici sur une période de 28 jours, mais libre à toi de le faire durer plus longtemps si ton intuition et ton ressenti te poussent à le faire. Ce n’est pas un concours de qui comprendra le plus vite, il peut être normal de prendre une pause en cours de route. Je suis adepte de la course en sentier et je ne conserve pas le même rythme tout le long de la course, je ne suis pas une machine qu’on programme sur le cruise control. C’est la même règle qui s’applique lors de la lecture de ce livre. Tu rencontreras des symboles « infinis » à travers lesquels je te suggère fortement de prendre une pause pour intégrer les différents enseignements. Un temps d’arrêt sera proposé également à chaque exercice que tu devras compléter. Ce n’est pas un sprint, c’est plutôt une course en sentier où il est possible de s’arrêter aux ravitaillements, de contempler le paysage, de se reposer assis sur une roche, de varier le rythme et la vitesse de marche. Tu es le capitaine, tu es le pilote, il ne sert à rien de culpabiliser, car tu préfères prendre ton temps. La destination importe peu, c’est le voyage et le processus pour s’y rendre qui importent.

Il n’y a pas de semestre comme dans le parcours scolaire, pas de date limite, pas de date d’examen : c’est un chemin initiatique sur lequel tu avances à ton rythme, selon tes besoins. Bien entendu ton mental est habitué à remettre des devoirs, des dossiers à une date butoir, n’est-ce pas là encore un moyen subtil de sa part de te plonger dans une forme de servitude ? Ici, je te propose de suivre ton propre rythme, mais de maintenir une discipline. Ne prends pas non plus ce parcours initiatique à la légère, car il va très certainement changer ta vie à jamais, mais ne le prends pas trop au sérieux non plus, ne t’impose rien : trouve un équilibre. La bonne nouvelle est que, lors de ton avancée sur le parcours, tu vas progressivement accélérer le pas, car tu seras pris de frénésie et de joie d’intégrer ces nouveaux enseignements, du moins, c’est ce que je te souhaite. 

 

La confiance en soi : un acquis de naissance 

La confiance en soi est un acquis de naissance. Cependant, on nous a appris à la perdre en grandissant et, comme je te l’ai annoncé plus haut, le manque de confiance en soi n’est pas normal. Même si cela peut te sembler surprenant : tes parents, la société, tes expériences de l’enfance t’ont amené à perdre confiance en toi, alors que bébé tu étais l’être le plus confiant du monde. Au sortir du ventre maternel, le bébé sait ce qu’il doit faire, il sait téter. Ce qu’on nomme instinct est en fait une pure démonstration de confiance en soi. Il ne se demande pas si ce qu’il fait est juste ou bien exécuté, il le fait naturellement. Il en va de même quand l’enfant apprend à marcher. Il titube, il tombe, se relève et persévère. Imagine si cet enfant n’avait pas confiance en lui et se disait : « je n’y arriverai donc jamais, je tombe sans cesse, la marche n’est peut-être pas faite pour moi ». L’acquisition de la marche se fait tout naturellement (à moins de présenter des problématiques d’ordre psychomotrices ou physiques diagnostiquées).

 

Influence familiale et éducation 

Tu as reçu ton éducation de tes parents ou de tout autre tuteur légal, peut-être est-ce une grand-mère qui t’a élevé ou une tante. Peu importe la figure parentale, celle-ci a fait office de modèle pour ton éducation dès l’enfance. Je vais peut-être t’apprendre une chose : tes parents n’ont pas confiance en eux ! Ils se sont posé des milliers de questions et avaient tout autant d’inquiétudes : « Et si on ratait son éducation, et si on n’était pas à la hauteur, et si notre enfant décide de ne pas suivre la bonne voie ? » Des questionnements qui à mon sens sont tout à fait normaux, mais qui sont à la fois toxiques et posent des problèmes dans l’éducation de l’enfant. Tout ce sur quoi on porte notre attention grandit. Voici un principe élémentaire. Tes parents ont mis leur attention sur leurs peurs, et le manque de confiance en eux a alors grandi à mesure que les peurs grandissaient. Ils n’étaient pas à ton écoute, ils étaient à la merci de leurs propres peurs. En se faisant ainsi du souci, ils t’ont fait douter de toi-même et tu as certainement pensé que tu n’étais pas à la hauteur. « Pourquoi se font-ils autant de souci cela veut dire que je ne suis pas digne de confiance ». En tant qu’enfant, notre désir le plus cher est de plaire à nos parents. On se questionne alors sur ce qu’on fait d’incorrect pour qu’ils se sentent ainsi, on prend la responsabilité de leurs propres peurs, on se culpabilise et on en vient à détruire la confiance qu’on avait en soi. 

Prenons un exemple. Un enfant en bas âge est amené sur un plongeoir. On lui dit : « vas-y, saute ! » L’enfant saute et se met à nager naturellement. Prenons maintenant un enfant plus âgé, on lui dit : « vas-y, saute ! » Sa première réaction sera la peur, les suivantes seront alors l’hésitation et le refus. Cette peur est la peur du regard des autres, de se ridiculiser, de se blesser, de se mettre en danger, la peur de faire une bêtise, d’être puni. Après avoir été rassuré, l’enfant plus âgé saute et nage au départ timidement puis aisément. La fierté se lit dans ses yeux, il est impressionné par ce qu’il vient de réaliser : il a vaincu sa peur, il a fait preuve de courage et il a repris confiance en lui. Prenons enfin un adulte sur ce même plongeoir, à qui on dit : « Vas-y, saute ! ». Tout comme l’enfant plus âgé, l’adulte aura comme première réaction la peur, la peur d’être ridicule, la peur qu’on se moque de lui, la peur de ne pas être à la hauteur et la peur de ne pas réussir. On tente de trouver la parade pour le convaincre et les arguments ne manquent pas. Finalement, par dépit ou par résignation, l’adulte prend la décision de sauter, tout en spécifiant que c’est bien parce qu’il s’y sent obligé et qu’il veut en finir avec ça. Il saute et une fois la tête hors de l’eau rouspète : « Vous voyez bien que je suis nul au plongeon, j’ai été ridicule, je ne veux plus faire ça ! »

L’enfant en bas âge, vierge d’expériences négatives et d’échecs, de blessures et d’émotions toxiques, se laisse aller dans une pleine confiance en soi et tout naturellement saute et nage. Tandis que l’adulte, habité et contrôlé par ses peurs qui sont précisons-le irrationnelles et illusoires, témoigne d’un grand manque de confiance en soi qui ne lui permet pas d’apprécier le fait qu’il a bel et bien réussi à respecter la consigne qui était de sauter simplement du plongeoir, ce qu’il a été effectivement capable de faire. Préfères-tu être cet enfant en bas âge qui nage avec aisance tout naturellement sans peur, sans crainte et habité d’une grande confiance en soi ? Ou bien cet adulte irrationnel qui entretient ses
peurs et cultive l’insatisfaction, la victimisation et la dévalorisation de soi ? Dès aujourd’hui, je t’invite à prendre conscience que toi seul détiens le pouvoir de faire le choix de la pleine confiance en soi. Elle ne tombera pas du ciel, elle n’arrivera pas comme un cadeau sur le pas de ta porte, c’est un choix personnel que tu dois faire pour toi et toi seul. Alors je te demande à nouveau : qui préfères-tu être entre l’enfant confiant et l’adulte apeuré ?

Il est tout à fait possible de retrouver la confiance en soi par l’expérience, la connaissance de soi, le développement de l’intelligence, du discernement et l’apprentissage des vérités du monde. Cette confiance est mise à rude épreuve au travers d’échecs, de conflits, de trahison, de peine, de tristesse et de deuil. Le manque de confiance en soi nous rend manipulables et influençables par l’ego. La confiance incite à la responsabilisation face à nos actes et nos pensées. En son absence, nous remettons la faute sur autrui, nous n’assumons pas les émotions qui nous traversent, nous ne nous responsabilisons pas de nos actes et de nos pensées, nous accusons le plus grand nombre et nous empruntons le masque de la victime. 

Au travers des étapes de la vie, il est possible de retrouver cette confiance perdue par l’introspection. Elle permet d’observer les événements avec du recul afin d’y voir plus clair. Encore faut-il être dans le détachement, car si un événement de l’enfance nous tourmente encore aujourd’hui, cela diminue notre faculté à voir avec plus de clarté. Il est important de transcender ces émotions et ces blessures pour goûter au détachement absolu. 

Afin d’acquérir cette conscience, je t’invite à un voyage à l’intérieur de toi. Ce voyage te permettra de mettre en lumière les relations et les événements passés qui auraient influencé ce manque de confiance actuel. Cette introspection ne sera pas sans douleur et sans peine, mais elle te permettra de rompre enfin les liens toxiques que tu entretiens avec des expériences passées et qui freinent ton avancée sur ton chemin de vie. Tu découvriras la source de tes croyances limitantes actuelles, de tes souffrances actuelles et tu pourras alors transcender tes blessures et les guérir. 

 

Influence de la société et de l’école 

Le modèle de société occidentale est malade. Notre quête insatiable de succès et l’accumulation grotesque des richesses matérielles nous détournent de notre chemin d’élévation spirituelle. Il est très clair que dans le modèle matérialiste, la spiritualité n’est rien d’autre qu’un fantasme, une lubie, un passe-temps, un sous-produit de l’imaginaire. Mais soyons positifs, ce modèle tend à changer, à transmuter vers un modèle où la conscience de l’être est présente et où la spiritualité reprend sa noble place. Nous sommes en pleine mutation et en plein éveil des consciences.

Cela explique pourquoi tu tiens ce livre entre tes mains. Les vieux paradigmes ne te conviennent plus, tu ressens au plus profond de toi qu’il existe un accès à un chemin menant vers un monde aux énergies plus saines et qui sont en adéquation avec ta nature profonde et véritable. Le virus de ce modèle de société malade prend racine à l’école. L’institution qui se veut être le lieu de transmission des savoirs est finalement ce qu’il y a de plus grotesque dans la société. L’école, du moins le modèle actuel qu’on connaît, est un lieu de comparaison où on apprend à se juger, à juger l’autre et où l’on est confiné dans un protocole absurde. On doit suivre à la lettre des lignes directives, des programmes, on doit rentrer dans des standards et répondre aux exigences. On est classé, étiqueté, catégorisé.

J’ai joui pour ma part d’une excellente scolarité. J’aimais beaucoup l’école, j’étais très bonne, j’avais de bons résultats, je comprenais les matières enseignées et je les apprenais comme un mouton bien sage. « Fais ce qu’on demande et tout ira bien ». Pourtant cela ne m’empêche pas de remettre les choses en perspective et d’ôter ses titres de noblesse à l’école d’aujourd’hui. 

Je considère avoir une bonne confiance en moi. Pourtant, j’ai été intimidée dans la cour de récréation, frappée par d’autres élèves, moquée et critiquée. Cela ne m’a pas empêchée de poursuivre ma scolarité normalement et avec succès. Mon père est enseignant, il ne nous mettait aucune pression à ma sœur, mon frère et moi. Si je me permets et me sens apte et compétente à écrire cet ouvrage sur la confiance en soi, c’est qu’elle fait partie d’une de mes plus grandes forces et que je suis consciente que j’en ai usé à chaque étape de ma vie. D’ailleurs, c’est l’étiquette qu’on m’a souvent donnée : « tu sembles tellement avoir confiance en toi, tu sembles si forte ». J’acceptais ces compliments, c’était vrai, j’avais confiance en moi. Mais combien de personnes peuvent dire : « je n’ai jamais manqué de confiance en moi à l’enfance, à l’adolescence, à l’école » ? Pas beaucoup et certainement pas toi qui a choisi cet ouvrage qui t’interpellait, car tu es en quête de confiance en toi.

Je t’invite maintenant à décrire trois de tes expériences négatives les plus marquantes à l’école, mais également trois de tes expériences positives les plus marquantes. Il n’y a pas que du mauvais à retirer de ton expérience à l’école, sois-en rassuré. 

Es-tu en mesure d’attester qu’on t’a permis de potentialiser tes forces ? Ou es-tu plutôt dans la conviction qu’on t’a enfermé dans tes faiblesses ? Si tu étais mauvais élève, on t’a surement dit que tu étais un enfant bête et irrécupérable. Quels sont les phrases et commentaires que tu as le plus entendus de tes parents ou de tes professeurs ou vus dans tes bulletins de notes ? « Il ne comprend rien, c’est un cas désespéré ! Mais que va-t-on faire de cet enfant ? Il n’arrivera jamais à rien dans la vie ! Mais qu’est-ce qu’on a fait pour avoir un abruti pareil ? ». Vois-tu à quel point un adulte peut être cruel ? Tu n’étais alors qu’un enfant et on t’affligeait déjà de si grands maux ! J’ai vu des camarades de classe pleurer à chaudes larmes en quittant une rencontre parents-professeurs, leur mère leur tirant les oreilles et les menaçant d’une sévère correction une fois rendus à la maison. Comment peut-on croire qu’il est possible de conserver une confiance en soi dans de telles circonstances ?

Mais je te freine tout de suite : il ne sert à rien d’en vouloir à tes parents ! Ce sont leurs propres peurs et inquiétudes qui brouillaient leur vision. C’est leur propre insatisfaction de la vie qui s’exprimait. Ce n’était absolument pas toi le problème et il est important ici de faire un travail de pardon envers tes parents. Ils agissaient avec inconscience, influencés par la peur et leur propre manque de confiance en eux, ils ont fait de leur mieux avec les capacités et les outils qu’ils avaient à cette époque et sois-en certain, ils pensaient bien faire. Nous aborderons la notion du pardon dans un prochain chapitre.

Pour en revenir à mon expérience personnelle, si tu veux savoir ce qui était écrit dans mes bulletins de notes, voici les mots exacts : « sérieuse, mais bavarde ». Je me faisais disputer par ma mère qui considérait qu’être bavarde était un vilain défaut. Voici une anecdote plutôt rigolote qui allégera un peu le ton dramatique de ce chapitre : lors d’une rencontre parent-professeur, un de mes professeurs dit à ma mère que je bavardais et que, de ce fait, je dérangeais mes camarades de classe. Il m’avait alors sermonnée et m’avait envoyée au fond de la classe. À son grand étonnement, j’ai continué à parler toute seule. Je regarde avec stupeur ma mère tentant de m’expliquer. Elle n’a rien voulu entendre, m’a promis qu’elle raconterait tout à mon père et qu’elle me réservait une belle punition de retour à la maison. Ma mère avait décidé que le bavardage était un péché qu’il fallait opprimer. Elle ne se doutait pas une seconde que je verrais ce trait de caractère comme une bénédiction et un atout majeur dans ma vie. Si elle l’avait vu comme un atout, elle m’aurait alors peut-être inscrite à des cours de théâtre pour me permettre de canaliser mon bavardage et qu’il soit à mon avantage. Ce qu’elle voyait comme un gros défaut aurait pu s’avérer être un grand talent.

Aujourd’hui je peux affirmer que le fait d’aimer parler était bel et bien un talent. Je n’ai jamais eu peur du plus loin que je me souvienne de parler en public et lors de mes conférences et exposés oraux, on me félicite souvent pour mes qualités d’oratrice. De nombreux amis me confient même qu’ils pourraient m’écouter parler durant des heures.

Nos parents possèdent leurs propres filtres et voient le monde à travers ces filtres. Ces filtres sont le fruit du conditionnement, du manque de confiance, des schémas répétitifs et des comportements nocifs issus de l’enfance et du modèle transgénérationnel. Si être bavarde pour ma mère était un gros défaut, c’était sa réalité et non la mienne. Elle estimait qu’une femme devait se taire, ne pas déranger, qu’elle ne devait pas s’exprimer librement ou qu’elle n’avait rien d’intéressant à dire. Cependant, quand on manque de confiance en soi à l’enfance, on ne sait plus quel regard porter sur les choses et on décide que le filtre à travers lequel regardent nos parents est certainement le seul et unique filtre possible. On a une immense difficulté à remettre en question les opinions et les avis de nos parents.

Il en est de même avec les filtres imposés par les religions, les doctrines et les protocoles. Il existe autant de filtres que de paires d’yeux. Pour un seul trait de caractère, il existe une multitude de filtres. Toi seul a le pouvoir de choisir le filtre à travers lequel tu veux bien regarder les choses. Ce filtre peut être sale, obstrué, défectueux ou vieillot. Il est de ton pouvoir de le changer et je dirai même de ta responsabilité de le faire si tu veux réapprendre à avoir confiance en toi et si tu veux enfin te réaliser. 

 

La confiance en soi par une routine de vie saine

Au travers de ce voyage, je t’inviterai à prendre conscience de tes routines du réveil et du coucher. De quelle manière débutes-tu ta journée ? De quelle manière clos-tu ta journée ? Est-ce possible que tes routines du matin et du coucher te déconnectent de ton essence profonde en t’entraînant dans des comportements nocifs ? Évolues-tu dans un environnement propice au calme et à la sérénité ou es-tu plongé chaque jour dans le chaos, l’agitation et le stress ?

La confiance ne s’acquiert pas sur une embarcation mal entretenue qui a pris la mer dans un mauvais état et qui revient au quai dans un état plus lamentable que lorsqu’elle l’a quitté au petit matin. Comment vas-tu pouvoir affronter les tempêtes du quotidien ou profiter de la brise sur une mer calme si ton bateau ne part pas du quai dans les meilleures conditions possible ? Si ta voile est déchirée, si ta coque est percée, si ton gouvernail est brisé, si ton capitaine (toi-même) est épuisé, comment vas-tu pouvoir naviguer en mer dans la confiance, le calme, la sérénité et en toute sécurité ? 

 

La confiance en soi par la méditation 

La confiance s’acquiert au moyen de la méditation. La confiance n’est pas un Graal à conquérir, elle est une capacité déjà présente en chacun de nous. Il suffit simplement de s’y connecter. Pour se connecter à soi et à ses vertus profondes, la méditation est un merveilleux
outil. Encore faut-il savoir méditer. Heureusement, l’apprentissage de la méditation est plutôt aisé et je vais t’enseigner l’art de méditer en plusieurs étapes progressives qui te mèneront, je le souhaite, vers une pratique quotidienne de la méditation. 

 

La confiance en soi par le travail du corps physique 

La confiance peut aussi s’acquérir par le travail du corps physique. Reprenons l’analogie de l’embarcation. Tu as le choix entre un vieux rafiot délabré qui ne t’inspire guère confiance et un bateau flambant neuf au design dernier cri et à la technologie de pointe, lequel choisiras-tu pour prendre le large ? Très certainement pas le rafiot. L’état de l’embarcation déterminera ton niveau de confiance et l’expérience vécue avec cette embarcation renforcera davantage ta confiance. Il en est de même pour ton corps physique. Est-il dans un état « délabré » ? As-tu confiance en tes capacités physiques ? Considères-tu que ton corps physique est digne de confiance pour entreprendre les sentiers escarpés de la vie ?

Dans ma pratique de kinésiologue, j’ai souvent entendu des clients me confier leur manque de confiance quand je leur demandais d’exécuter un exercice qui pourtant s’avérait très simple. « Je ne serai jamais capable de faire ça », « je vais avoir l’air ridicule », « je n’ai pas assez de force, d’endurance, de souplesse pour réaliser cet exercice ». Bien sûr l’objectif n’est pas nécessairement d’amener le corps physique à un niveau olympique, de commencer à se préparer pour des marathons ou de pratiquer la musculation pour un corps d’Apollon. L’objectif ici est d’apprécier les qualités du corps physique et de les potentialiser. Un corps physique endurant, stable, fort ne peut qu’avoir une bonne influence sur notre état d’esprit. La confiance inspire les mêmes qualités : l’endurance, la stabilité et la force.

As-tu déjà réalisé un exploit physique alors que tu doutais de tes capacités physiques ? Tu t’es déjà peut-être surpris en terminant une randonnée de plusieurs kilomètres, alors que tu es plutôt adepte du canapé. Rappelle-toi le sentiment de fierté que tu as ressenti et depuis, quand on te demande de venir gravir quelques sommets une journée d’été, en toute confiance, tu réponds présent avec enthousiasme et détermination. 

 

La confiance en soi par le savoir et les connaissances

La confiance s’acquiert également par la connaissance et le savoir. L’ignorance est l’ennemi de la confiance. Comment avoir confiance en un monde qu’on ne connaît pas ? Comment avoir confiance quand on emprunte le savoir, les opinions, les expériences d’autrui, notamment de nos parents sans jamais nous faire nos propres opinions et expériences ?

Tu connais sûrement l’allégorie de la caverne de Platon : des hommes vivent enchainés au fond d’une caverne. Du monde extérieur, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de la caverne par un feu allumé derrière eux. Si un homme est libéré et conduit à la sortie, il risque d’être ébloui par cette lumière qu’il n’est pas accoutumé de voir. Cependant, une fois à l’extérieur, il pourra faire l’expérience de la réalité du monde extérieur, accéder à une toute nouvelle conception des choses. Tes conditionnements, ta culture, ta religion, ton éducation, tes expériences, les coutumes et les mœurs de ton pays, l’influence de tes parents, l’effet de groupe : tous ces aspects de ta réalité sont-ils réellement la réalité du monde extérieur ou tout bonnement les ombres sur les murs de la caverne dans laquelle tu es enchaîné ? N’y a-t-il pas une autre vérité qui réside ailleurs, au-delà de ce que tu as appris, au-delà de ce à quoi tu as été accoutumé et conditionné ? N’as-tu pas l’envie irrésistible de découvrir ou plutôt redécouvrir le monde tel qu’il est au-delà de ton conditionnement ?

Je t’invite à élargir ton champ de vision, voir au-delà des murs de la caverne. En restant confiné dans ta zone de confort avec les principes limités inculqués par l’éducation, la religion et les coutumes, tu limites ton champ des possibles et, de ce fait, ton niveau de confiance.

Gandhi disait : « Il est plus facile de croire ce qu’on nous affirme officiellement que de s’aventurer dans l’indépendance intellectuelle. En fait, ce n’est pas l’opposition, mais bien le conformisme et l’inertie qui ont de tout temps étaient les plus grands obstacles à l’évolution des consciences ».

Ces connaissances ne se limitent pas aux choses extérieures. Je t’encourage également à t’étudier toi-même et à redécouvrir ta nature profonde, à ôter les voiles de l’ignorance un à un pour une vision plus claire et plus juste de qui tu es et du monde qui t’entoure. Tu seras peut-être hésitant face à l’inconnu, perturbé par des remises en question, déstabilisé par ces notions nouvelles ou ébloui par cette lumière vive de la connaissance, mais tu en sortiras plus confiant et assurément plus sage que tu ne l’as jamais été. 

 

Nourrir son corps, son esprit et son âme

La confiance s’entretient par une nourriture saine du corps et de l’esprit. Ton corps est une entité complexe merveilleuse qui gagne à être respectée et dont il est essentiel de prendre soin. La nourriture du corps se doit d’être saine et de favoriser le bien-être dans tout l’organisme pour qu’il fonctionne adéquatement. Je t’invite alors à repenser ton alimentation et à prendre conscience des efforts à investir pour qu’elle soit optimale. Il ne s’agit pas uniquement de se nourrir pour avoir le ventre plein et être rassasié. Il s’agit avant tout d’être dans le respect de soi et de son corps physique. La nourriture du corps n’est pas la seule qu’il faut optimiser, la nourriture de l’âme est tout aussi essentielle. Une âme se nourrit d’énergies douces et pures, de pensées et d’affirmations positives, d’expériences agréables et de la pratique d’une vie bonne et juste. Le voyage que je te propose est une invitation à un changement de paradigme à l’intérieur de toi. Tu ne souhaiteras sûrement pas revenir à tes anciens schémas toxiques et autosaboteurs. L’entretien de cette confiance durement gagnée par un travail d’introspection, de reprogrammation, de prise de conscience et d’éveil est nécessaire afin que tu puisses récolter les fruits de ce travail intérieur.

 

État des lieux

Je t’invite à répondre à ces questions pour faire un état des lieux. Pourquoi considères-tu que tu manques de confiance en toi ? Quels sont les aspects et domaines de ta vie qui sont négativement impactés par ce manque de confiance ? En quoi retrouver cette confiance te sera utile ? D’où provient le manque de confiance selon toi ? Quels sont les événements majeurs de ta vie qui ont fragilisé ta confiance ? Quelles sont les croyances que tu entretiens par ce manque de confiance ? Quelle est ta vision de la version idéale de toi-même ? Selon toi, comment agit une personne qui a pleinement confiance ? Quel genre de personne souhaites-tu incarner ? Comment serait ta vie actuelle si tu avais pleinement confiance ? Que te prives-tu de réaliser ? Que souhaites-tu réaliser par-dessus tout ? Crois-tu possible de restaurer la confiance en soi ? Es-tu prêt à retrouver cette confiance ? 

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